Blog

La laque ou Le laque

La laque se réfère à la matière première-la laque végétale URUSHI tandis que le laque c’est le produit fini. Un bol réalisé nous l’appellerons “le laque”.

Quant à la laque Européenne , suite à “Exposition “Les secrets de la laque française : le vernis Martin” jusqu’au 8 juin 2014” voici le texte descriptif :

“Vers la fin du XVIIe siècle, le coût de plus en plus élevé de la production de laque japonais et la qualité moindre des laques d’importation chinois, amènent les européens à vouloir s’approprier la maîtrise de cette matière. L’étude de la laque conduit ainsi d’habiles artisans, tant en Allemagne, en Angleterre et en Hollande, qu’en France à retrouver cet aspect velouté et profond et à imiter avec talent les productions orientales. A Paris, de nombreux ateliers de peintres doreurs -vernisseurs voient ainsi le jour faubourg Saint-Antoine à proximité des ébénistes – menuisiers, les liant ainsi dès le départ au domaine du meuble. Parmi les plus célèbres, ceux des frères Martin, rues des faubourgs Saint-Denis et Saint-Martin, dont la renommée associa le nom à leur technique, puis à l’ensemble des laques produites en France. Ces vernis, travaillés selon le même principe de couches superposées que la laque d’Extême Orient, n’ont pourtant rien en commun avec celle-ci du point de vue de la composition chimique. Ils sont différents selon les ateliers et leur recette est gardée secrète.

Fragment de décor de berline ou de clavecin, anonyme, Paris, vers 1745 Bois, préparation, fond or, décor peint à l’huile vernie polie, laque transparente.
Paris, musée des Arts décoratifs
© Les Arts Décoratifs / photo : Jean Tholance

C’est l’introduction de la couleur qui fait l’une des spécificités de la laque française. Les compositions de vernis permettent une plus large gamme. Désormais, se substituent aux fonds noirs et rouges, des fonds jaune, bleu, vert, blanc ou or. En faisant ainsi évoluer la technique, les peintres vernisseurs, sous l’impulsion des marchands merciers répondent aux goûts des clients. L’iconographie s’éloigne peu à peu des scènes et paysages asiatiques pour intégrer, assimiler l’art des peintres d’alors. Les œuvres de Greuze, Boucher, Oudry ou Vernet sont les principales sources d’inspiration et recouvrent une typologie extrêmement variée d’objets. Le vernis Martin sublime ainsi tout type de supports (bois, métal, argent, céramique, tôle…) et s’applique à toutes les formes, du plus petit objet au plus grand, de la navette ou bobine de fil aux pièces imposantes de mobilier, du panneau à la théière en passant par les horloges, boîtes ou étuis. Les intérieurs des grandes demeures s’en remplissent, faisant du vernis Martin un témoin de l’art de vivre du XVIIIe siècle français. Ce siècle des lumières qui aime autant l’art que les sciences, produit de nombreux instruments de mesure et de musique qui passent également entre les mains des vernisseurs. Mais la production atteint les sommets du raffinement à travers les décors qui parent les carrosses et les berlines, recherchés par toutes les cours d’Europe. Paris dénombre pas moins de 200 ateliers spécialisés dans la production d’attelages.”

Urushiol

Urushiol (pronEng|ʊˈruːʃiɒl) is an oil found in plants of the Family Anacardiaceae, especially “Toxicodendron” “spp.” (“e.g.” poison oak, poison ivy, and poison sumac). It is also found in the nut shell of cashew fruit (“Anacardium occidentale”) and in mango sap and the skin of the mango fruitFact|date=July 2008. Breaking the vine of a green mango fruit produces a fine aerosol of sap that causes severe reactions in previously sensitized individuals. It causes an allergic skin rash on contact, known as urushiol-induced contact dermatitis. The name comes from the Japanese word “urushi”, which denotes a lacquer produced in East Asia from the sap of “kiurushi” trees (“Lacquer Tree“). The oxidation and polymerization of urushiol in the tree’s sap in the presence of moisture allows it to form a hard lacquer, which is used to produce traditional Chinese and Japanese lacquerwares.

Urushiol is a yellow liquid with a boiling point of 200-210 °C. It is miscible in alcohol and ether, but nearly immiscible in water. Chemically, urushiol is a mixture of several closely related organic compounds. Each consists of a catechol substituted with an alkyl chain that has 15 or 17 carbon atoms. The alkyl group may be saturated or unsaturated; urushiol oil is a mixture of saturated and unsaturated molecules. The exact mixture depends on the species of the plant. For example, poison oak urushiol contains mostly catechols with C17 side chains, but poison ivy and poison sumac contain mostly catechols with C15 side chains. The allergic reaction is dependent on the degree of unsaturation of the alkyl chain. Less than half of the general population reacts with the saturated urushiol alone, but over 90% react with urushiol containing at least two degrees of unsaturation (double bonds).

from: https://enacademic.com/dic.nsf/enwiki/156416